mercredi

Expo à la MJC de Rosendaël de l'atelier recherche et expérimentations plastiques


l'homme est-il naturellement méchant ?
Les hommes sont-ils violents par nature ou à cause de la vie sociale ?
La société n'est plus faite pour nous.
Nous sommes comme dans un passe-vite ou une déchiqueteuse qui broye l'humain qui est en nous .
HUMANITE
RESPECT
TOLERANCE
CHARITE
COMPASSION
LIBERTE
ALTRUISME
JUSTICE
SENS DE LA VIE
TRADITION



dessin animé : PASSAGE
voir février 2011
La chaussure
 la pantouflle de verre
 "
Le psychanalyste Bruno Bettelheim donne ainsi son point de vue sur la fameuse « pantoufle de verre », objet de débats sans fin : Pour que l’épreuve soit convaincante (essayer le soulier), il doit s’agir d’un soulier qui ne s’étire pas, sinon il pourrait convenir à d’autres jeunes filles, les demi-sœurs, par exemple. Ce n’est sans doute pas par hasard que Perrault a choisi des pantoufles de verre… Un petit réceptacle où une partie du corps peut se glisser et être tenue serrée peut être considéré comme le symbole du vagin. Et s’il est fait d’une matière fragile qui peut se briser si on la force, on pense aussitôt à l’hymen ; et un objet qui se perd facilement à la fin d’un bal (…) peut passer pour une image assez juste de la virginité. Ceci est confirmé par le symbolisme de la chaussure dans les sociétés traditionnelles : se laisser déchausser équivaut à s'abandonner à un homme. Et bien avant la psychanalyse, Collin de Plancy écrit en 1826 : On a regardé les petites pantoufles de verre comme une allégorie de la sagesse virginale ; il est certain qu'il y a, dans ce conte beaucoup de morale allégorique. Mais il apprend aux enfans qu'il y a des marâtres ; et les enfans le savent toujours assez tôt.



L'édition de 1697 des contes de Charles Perrault mentionne « la pantoufle de verre », le titre complet du conte est Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre. Les objets insolites en verre sont une donnée récurrente dans le folklore : montagne de verre, pont de verre… et chaussures. On retrouve des pantoufles de verre ou cristal dans les contes catalans, écossais, irlandais
C'est Honoré de Balzac qui, en 1841, citant un poète non précisé, corrige ce qui lui semble être une erreur et propose de remplacer « verre » par « vair » (petit-gris, écureuil) :

D'une manière générale, la chaussure est un symbole lié au « couple idéal » : l'expression trouver chaussure à son pied en est un témoignage, et de nombreuses pratiques superstitieuses étaient en rapport (dans les Pyrénées centrales, les jeunes filles venaient mettre leur pied dans l'empreinte de saint Aventin de Larboust pour trouver un mari).










Hommage à Louise Bourgeois
voir novembre 2010


2 commentaires:

Blogger RAQS NEFERTITI a dit...

Perrault a bien écrit "la pantoufle de verre" et non "la pantoufle de vair" comme l'affirment certains. Il est vrai que le mot "vair" qui signifie "fourrure" conviendrait mieux à une chaussure. L'expression "trouver chaussure à son pied" s'applique à la relation sexuelle entre un homme et une femme, la chaussure représentant le sexe féminin. Et "fourrer" a le même sens que "foutre", c'est-à-dire avoir des relations sexuelles. Finalement, que l'on écrive "verre" ou "vair" c'est toujours la même connotation !

13 juin 2012 à 18:34  
Blogger art a dit...

Certes, mais le verre est un matériau à la fois rigide et fragile alors que le vair est déformable.Le verre convient donc mieux.

12 novembre 2012 à 09:56  

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